Société : Bagarre entre transporteurs à Abidjan ce lundi. Situation précaire
Ce lundi les communes de Koumassi, Treichville et port-Bouët et Marcory (sud d’Abidjan) croulent sous le poids des tensions.
En effet, les apprentis empêchent les véhicules de transport en commun appelés ‘’Gbaka’’ de circuler.
La raison.
L’histoire remonte à 4 jours environ.
Un apprenti de ‘‘Gkaka’’ (minicar de transport en commun) aurait été tué au grand carrefour de Koumassi (Abidjan) par des membres d’un syndicat de transporteurs.
Pour venger la mort de leur collègue, les apprentis des ‘‘Gkaka’’ empêchent toute circulation sur le boulevard Giscard d’Estaing qui traverse les quartiers perturbés.
De Port-Bouët, depuis le quartier Gonzagueville, jusqu’à Treichville, la circulation restait toujours bloquée au moment ou nous mettions sous presse.
Depuis 8h00 à adjouffou, un quartier de la commune de port-Bouët, les apprentis font descendre tous les passagers de gré ou de force qu’ils trouvent dans les véhicules.
Ils obligent les chauffeurs de véhicule à rouler vide ou à garer sinon ils en viennent aux mains.
C’est une situation qui pourrait dégénérer d’autant que la police avait elle même du mal à rétablir l’ordre.
Interrogés, les apprentis réclament justice. « C’est grâce à nous que les chauffeurs de hiace font la recette. On a besoin de plus de respect et de considération et on veut que justice soit faite pour la vie de notre collègue »
Pour rappel, un jeune apprenti avait été battu à mort par six agents des syndicats des transporteurs appelés ‘‘Gnambros’’ jeudi 17 août dernier, pour avoir refusé de leur donner la modique somme de 200 Frs Cfa.
Quatre personnes parmi les agresseurs avaient réussi à prendre la poudre d’escampette, tandis que le grappin avait été mis sur deux.
Difficile de ne pas établir de lien entre ces deux faits. Les ‘‘gambros’’ où sindicats règnent en maîtres dans les gares routières de Côte d’Ivoire, chargent les véhicules et imposent des taxes de plus en plus élevées à chaque voyage.
Emeraude ASSAH