Simone Gbagbo: « Tu as pris mon mari, rends-moi mon mari… »
Simone Gbagbo estime que la réconciliation tant voulue par l’ensemble des Ivoiriens doit se faire dans la vérité. Devant des partisans, elle a expliqué comment les Ivoiriens devraient procéder pour parvenir à une réconciliation vraie. Les exemples qu’elle a choisis pour illustrer son propos font la une des réseaux sociaux. Beaucoup y voient une allusion à son divorce.
Simone Gbagbo souhaite une réconciliation vraie. Une réconciliation qui se fait dans la vérité. Pour que le pardon qui suit puisse être sincère et accordé. C’est ainsi qu’elle conçoit et perçoit le processus de réconciliation. Il va falloir se dires les choses telles qu’elles ont été. Il faut nécessairement que ceux qui ont soustrait des biens à certains les leur restituent. Simone Gbagbo a donc pris des exemples palpables pour étayer son propos.
« Au niveau des couples, il faut que nous parlions vérité et justice. Et que celui qui a raison, on lui dit tu as raison mais il faut pardonner. Et que celui qui a tort, on lui dise tu as tort, il faut demander pardon », dit Simone Gbagbo. Elle ajoute que cela ne suffit pas, puisque d’après elle, » il faut qu’il y ait réparation ». Et c’est à ce stade que son propos devient polémique. L’un des exemples qu’elle prend fait jaser.
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« Tu vas me dire, il faut pardonner, je dis d’accord, mais tu es assis dans ma maison. Comment moi je peux te pardonner pendant que tu es assis dans ma maison et moi je suis obligé d’aller louer une maison ailleurs avec ma famille. Tu as récupéré mes terres, tu as récupéré mes plantations et puis tu me dis qu’on pardonne. Je pardonne d’accord, mais rends-moi ma plantation. Mais, tu as pris ma femme, rends-moi ma femme. Je pardonne mais tu as pris mon mari, rends-moi mon mari », conseille Simone Gbagbo. Des propos très vite relayés sur la toile et diversement commentés.
D’aucuns y voyant une allusion à son mariage en déliquescence, quand d’autres tancent ceux qui ont cette posture. Pour ces derniers, l’ex-Première Dame a pris cet exemple comme un banal. Mais, chacun voit midi à sa porte dans l’analyse des propos des hommes politiques ivoiriens.