Les services de sécurité camerounais épinglés par un rapport du département d’État américain
Un rapport publié par le département d’État américain accable les autorités camerounaises. Le rapport porte sur la situation des droits de l’homme au Cameroun en 2016. Le tableau n’est pas reluisant pour le pays. Un doigt accusateur est pointé sur la police, la gendarmerie et la direction générale de la recherche extérieure.
Le document d’une quarantaine de pages révèle que des «membres des forces de sécurité torturent, battent harcèlent ou maltraitent d’autres citoyens». Pourtant, au Cameroun, la pratique de la «torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants» sont punis par la loi. Le rapport 2016 du département d’Etat américain vient lever un coin du voile sur les droits de l’homme au Cameroun.
D’après Cameroon-info, citant les organisations non gouvernementales (ONG) jugées fiables, on peut lire dans le rapport que des soldats, des policiers et des gendarmes ont torturé des personnes à l’intérieur et à l’extérieur des centres de détention.
« Des responsables de la police, de la gendarmerie et du Bir auraient détenu et torturé des personnes détenues temporairement dans des cellules situées à la direction générale de la recherche extérieure », écrivent nos confrères de Cameroon-info
Dans le rapport, un exemple a été cité. Il s’agit du décès en détention d’un Camerounais nommé Eyebe Levodo. Il est mort le 4 février 2016 « alors qu’il était en détention au Tribunal de première instance de Yaoundé. Cependant, tout n’est pas noir dans le rapport 2016. Car, le rapport note aussi des avancées durant l’année 2016. »Des mesures prises par le gouvernement pour obliger la police à rendre des comptes sur les abus de pouvoir », en font foi.
Yao Junior L