Le Sénégal vient de voter une loi contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. C’est hier que l’Assemblée nationale a adopté ce projet de loi, en vue de combattre la criminalité financière.
Le ministre des finances, affirme qu’un système de lutte contre le blanchiment de capitaux a été mis en place.
« Dans le cadre des actions engagées par la communauté internationale en vue de combattre efficacement la criminalité financière, les Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) se sont dotés, au cours des années 2000, d’un cadre juridique et organisationnel de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme« .
Pour le maintien de l’ordre public
Le ministre, qui s’adressait aux députés, a ajouté que ce dispositif vise aussi à maintenir l’ordre public.
« Ce dispositif renforçait les mesures de protection de l’intégrité et de la crédibilité du système financier de l’Union contenues dans les textes juridiques régissant les opérations bancaires et financières. Il visait également à préserver (…) la paix dans la sous-région ».
Ainsi, Amadou Ba a précisé que le conseil des ministres de l’UEMOA a, dans ce sens, adopté une loi. Celle-ci, est entrée en vigueur en juillet 2015. Elle est relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
« Cette démarche conduit à insérer en l’état dans le droit interne des Etats membres, les dispositions du projet de loi interne ».
Toutefois, le ministre reste sur ses gardes. Il prévient que ce combat est réel.
« Le reflexe préventif doit être partagé par la base et à cet effet le concours des chefs de quartier s’avère primordial par les informations permettant d’identifier toute personne surtout d’origine étrangère au comportement suspect et établi dans leurs quartiers ».
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