Une voiture de police a percuté un jeune collégien de 13 ans samedi dernier. Résultat des courses, un bras cassé. L’incident est survenu samedi dernier, lors de la manifestation des moto-taxis. Ces derniers étaient en grève et la police a voulu les disperser. L’information a été donnée par le préfet du département, Mor Talla Tine.
«Permettez-moi (…) de dire ma compassion à l’endroit de la population de Tambacounda et des parents du jeune Mamadou Bachir Kane, qu’un véhicule de la police a heurté, lui cassant un bras, lors d’une manifestation»
L’autorité, qui s’exprimait au micro d’une radio locale, a rassuré les populations. Il a effectivement rendu visite à l’élève, qui bénéficie d’une prise en charge au niveau de l’hôpital de Tamba.
La grève, qui a occasionné la venue des policiers, a eu lieu le mercredi. Il s’en est suivi un mouvement de protestation après que des motos ont été confisquées pour faute de permis de conduire. Par ailleurs, ces propriétaires de motos sont reprochés de ne pas disposer également d’assurance et de carte grise.
Les moto-taxis perturbent les cours
La route a ainsi été barrée, empêchant l’accès à plusieurs routes de la ville. Pour mettre de l’huile sur le feu, les manifestants se sont donnés rendez-vous dans les écoles pour perturber les cours.
Pour calmer leurs ardeurs, le préfet a rencontré les conducteurs. Il a jugé nécessaire de s’adresser aux médias, parce qu’une rumeur circulait sur la mort du collégien. Pour éviter une émeute, il a rassuré les populations, que le jeune Mamadou Bachir Kane était bel et bien vivant, souffrant d’une simple fracture au bras.
Pour calmer les choses, le préfet a alors annoncé la suspension de la mesure « jusqu’à nouvel ordre ». Ainsi, les moto-taxis peuvent rouler tranquillement, en attendant de trouver un terrain d’entente.