C’est l’histoire à la fois inimaginable et pathétique du père d’un jeune garçon, inconsolable après que la tombe de son fils ait été profanée 24 heures seulement après l’inhumation, A. Samb a manifesté sa colère.
D’après le témoignage du père, Tout a commencé le dimanche 14 février où G Sam est décédé des suites d’une longue maladie. Et c’est aux environs de 8h30 le lundi 15 février, lorsque que la famille éplorée recevait des parents venus présenter leurs condoléances que l’imam a alerté le papa du défunt de l’exhumation du corps de son défunt enfant.
« Je suis allé immédiatement au cimetière de Yeumbeul où j’ai trouvé les policiers postés à l’entrée. En leur compagnie, nous avons emprunté une allée qui mène à sa tombe. Elle (la tombe) était ouverte et le corps à moitié nu, exposé à l’air libre, et déposé sur une tombe, ayant une murette. J’étais à la fois choqué et en colère quand j’ai vu mon enfant couché sur le flanc », a déclaré le père meurtri.
Le père encore très ému est revenu sur cette histoire incroyable dans les colonnes de L’Observateur du mardi 16 février 2016 :
« Enterrer son enfant et revenir quelques heures plus tard pour constater que son corps a été extrait de sa tombe sans ménagement, j’avoue que cela est dur à vivre pour un parent. Et plus encore quand je pense qu’il a passé la nuit dans cette position, sans couverture, livré au vent frais qui souffle à cette période de l’année. J’ai terriblement mal. Aucune blessure n’a été constatée sur le corps. Les trois linceuls les plus importants ont été emportés. Je suis certes croyant et j’arrive tant bien que mal à supporter cette épreuve, mais j’avoue que c’est difficile. Pour que plus aucun parent ne vive pareille situation, j’exhorte l’État et les communes à sécuriser davantage les cimetières. Il serait bien que la paie des gardiens et fossoyeurs soit conséquente, afin qu’ils puissent veiller nuit et jour sur nos morts », plaide A. Samb.
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