Le Sénégal veut adhérer à la convention des nations unies sur l’eau. Cela va permettre au pays de mesurer sa contribution à la politique extérieure en eau. Le secrétaire général du ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement se félicite de cette démarche. Ainsi, il considère que cette adhésion est en phase avec les engagements internationaux du Sénégal.
« L’adhésion à la Convention est un acte déclaratoire qui manifeste la volonté politique de l’Etat, de se conformer au droit international, en ce sens qu’elle n’est pas contradictoire à nos engagements sur le plan international ».
A cet effet, un atelier d’information s’est tenu avec comme thème « la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux : processus d’adhésion du Sénégal ».
La Convention des Nations Unies sur l’eau existe depuis 1992. Elle a été créée en Finlande et concerne l’utilisation et la protection des eaux transfrontalières. Elle concerne également les lacs internationaux de la zone européenne de l’Amérique du nord et des pays de l’Amérique centrale.
Une convention ouverte à tous les pays
Le Sénégal est dans la marche vers l’adhésion à cette convention. En effet, depuis 2013, tous les Etats peuvent prétendre à l’adhésion.
« C’est un cadre juridique international qui organise les bassins transfrontaliers pour que les eaux partagées soient gérées de manière conforme à la durabilité mais également, que la valorisation de ces eaux au plan économique, entre les Etats, soit un facteur de paix et de stabilité. Notre pays ne fait pas encore partie de cette Convention. C’est la raison de cette rencontre d’échanges et de partage qui tient compte des acquis de notre pays au niveau de l’OMVS et de l’OMVG mais également, de son leadership au niveau diplomatique ».
La procédure est en cours et le Sénégal espère vivement adhérer à cette convention.
Crédit photo: Plan international
