La mort de l’ex-président tchadien Hissène Habré a surpris plus d’un ce matin du 24 août 2021. Au Sénégal, les autorités essaient d’expliquer pourquoi Habré a contracté la maladie en prison, alors qu’il était prévu de le remettre en liberté provisoire.
Le ministre sénégalais de la Justice, Malick Sall, fait partie des premières personnalités sénégalaises à réagir à la suite du décès brutal de Hissène Habré. Le ministre a d’abord réconforté la famille dans son propos, avant d’expliquer pourquoi Habré n’a pu recouvrer la liberté un peu plus tôt, vu son état de santé précaire.
« Qu’Allah lui pardonne ses péchés et lui accorde le paradis. Qu’il donne à sa famille la force de surpasser ce deuil. On a pensé à le libérer après la troisième vague, mais c’est tout un processus. Quand il est tombé malade il a été interné dans une des cliniques privées les plus huppés de ce pays, et c’est là bas que la maladie s’est aggravée.« , a déclaré le ministre Malick Sall, d’entrée.
Le ministre ajoute que « La procédure enclenchée devait lui permettre de regagner sa demeure avec un bracelet électronique. Il ne devait pas retourner en prison, Dieu en a décidé autrement.« , avant d’indiquer que « Le président Macky Sall avait pris toutes les dispositions nécessaires pour le libérer avec le bracelet électronique ».
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On apprend aussi du ministre que Lors de la première vague, Hissène Habré a été sorti de prison « pour le protéger contre la Covid. Mais après cela, termine le ministre, il fallait qu’il retourne en prison par la suite pour ensuite déclencher la procédure visant à la libérer sous condition du bracelet électronique. Le Sénégal a tout fait pour mettre à l’aise Hissene Habré et sa famille. On leur a accordé la nationalité sénégalaise. », regrette Malick Sall.