Au Sénégal, un militaire de l’Armée nationale a passé l’arme à gauche lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays. « L’Armée nationale déplore la mort d’un militaire suite aux opérations de sécurisation en cours dans la zone de Nyassia. Un autre militaire a été blessé dans ces opérations ».
Selon la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée (DIRPA), cette opération vient « mettre fin aux exactions répétées de bandes armées et des activités criminelles des rebelles ».
Neutraliser les rebelles et sécuriser la zone sud
A travers un communiqué, la DIRPA informe que l’Armée nationale va continuer « avec détermination les opérations de sécurisation aussi longtemps que nécessaire afin de garantir la libre circulation des personnes et la préservation de leurs biens ».
Ainsi, le communiqué officiel de l’Armée renseigne sur sa volonté à « neutraliser les rebelles, démanteler les bases et zones de transit supposées ou réelles, et lutter contre les trafics illicites de chanvre indien et de bois dans la forêt classée des Bayottes ».
Cette opération intervient après plusieurs exactions de bandes armées « sur les populations civiles dans le département d’Oussouye (Ziguinchor, sud), en particulier dans le secteur de Nyassia ».
Deux rebelles mis aux arrêts
Au cours de cette opération, les millitaires ont arrêté deux rebelles et les ont remis aux gendarmes. Les militaires informent que, par la même occasion, des armes ont été saisis.
Du chanvre indien a également été détruit. « Au cours de la conquête de la base rebelle de Ahega, deux rebelles ont été faits prisonniers et mis à la disposition de la gendarmerie. Les militaires ont également détruit trois champs de chanvre indien et saisi des armes de guerre et de munitions ».
Ces opérations interviennent après la tuerie de Boffa-Bayotte du 6 janvier dernier. C’est alors que 14 bûcherons ont été massacrés et 6 autres blessés.