L’Institut de pédiatrie sociale de Guédiawaye vient de lancer le master en santé et survie de l’enfant. Selon le directeur de l’institut, il s’agit d’une innovation qui va concourir à réduire la mortalité infantile.
« Il s’agit de faire de l’Institut de pédiatrie sociale (IPS) un hub pour la sous-région ouest africaine sur ses champs d’intervention en pédiatrie. Ce master qui n’existe pas encore dans la sous-région, est une innovation et peut contribuer à la réduction de la mortalité des enfants ».
Ce master, d’une durée de deux ans, a été lancé ce mercredi, en partenariat avec le centre africain d’excellence mère-enfant.
Pour une meilleure prise en charge de la santé et de l’enfant
Ainsi, il prône l’acquisition des « compétences essentielles censées permettre à l’apprenant d’identifier les problèmes de santé et survie de l’enfant au sein d’une communauté d’un pays en développement ».
En ce sens, l’objectif est « de mettre en œuvre les stratégies et actions les plus appropriées en vue de la résolution du problème de santé identifié, de prendre en charge sur les plans diagnostic, thérapeutique et préventif des maladies prioritaires de l’enfant vivant dans un pays en développement ».
Ce master concerne les étudiants en médecine, professionnels de la santé, précisément les infirmiers, et les sages-femmes.
Il cible également les travailleurs des hôpitaux évoluant dans le domaine de la santé.
« Les pédiatres exerçant dans notre pays pour des dizaines d’années encore seront en nombre très insuffisant. Donc, les sages-femmes et les infirmières formées dans le domaine de la santé et de la survie de l’enfant peuvent constituer une alternative crédible pour la résolution des problèmes de santé des enfants au Sénégal et dans la sous-région »
Ce master va ainsi améliorer la santé de la mère et de l’enfant mais aussi renforcer l’offre de formation des professionnels de la santé.
Crédit photo: Humanium