C’est avec leurs ressources, que des parents ont construit une école pour leurs enfants. A Fatick, une région située à l’intérieur du pays, ils se sont passé le mot pour offrir à leurs enfants de meilleures conditions d’étude. En effet, les habitants du village en avaient marre de voir leurs enfants parcourir entre 4 et 7 kilomètres à la quête du savoir malgré les intempéries.
Pourtant, tous les ans, le budget alloué à l’éducation connaît une hausse. Mais ces populations n’ont pas vraiment senti ce bond. En 2018, le Ministère de l’Education nationale avoisine les 413 milliards, soit une hausse de près de 11 milliards.
Malgré tout, à l’intérieur du pays, dans les zones reculées, il y a encore des abris provisoires.
Les populations se prennent en charge
A Mbettite, les villageois se sont réunis pour construire un collège. En outre, ils ont fait appel à un partenaire allemand pour que le chantier soit livré en fin 2017.
Malgré tous ces efforts, il reste beaucoup de choses à faire dans ce collège. Selon le Principal, Fally Wade, le fonctionnement reste précaire. « Pas de clôture, pas d’électricité. Les outils géométriques ont été offerts par un ami du principal, proviseur d’un lycée de la région. Il n’y a que trois enseignants, polyvalents et aucun manuel scolaire n’a jusque-là été fourni aux élèves. »
Une quatrième salle de classe en construction
A ce jour, une quatrième salle est en train d’être construite. Pour l’impression des devoirs, renseigne le principal, il est obligé de se rendre à une quarantaine de kilomètres.
Pour faire du sport comme les autres élèves, le terrain d’à côté a dû être désherbé.
« A part la dotation de 20 pupitres, l’Etat n’a pas mis les moyens, les parents ont dû fournir une trentaine de tables pour compléter, et ce n’est pas encore assez pour tout le monde ».
