L’histoire de l’humanité continue d’interesser les scientifiques du monde. Des espèces humaines disparues ou inconnues auraient légué une part de leur adn à plusieurs peuples au monde, dont les africains.
Les paléoanthropologues pensent que plusieurs espèces humaines ont cohabité dans différentes parties du monde. Une évidence, ils ne se sont pas tous rencontrés, mais ceux qui se sont croisés auraient légué une part de leur adn aux hommes de notre ère, notamment les africains.
Selon le quotidien français Libération, » L’analyse du génome de populations d’Afrique de l’Ouest par des généticiens américains révèle cependant l’apport d’une branche disparue de la lignée humaine dont il n’existe pour l’heure aucune trace fossile « .
Selon le confrère, cette découverte dont il a été question dans la revue Science advances par les professeurs Arun Durvasula et Srinam Sankararaman, stipule qu’il y a des variations au sein de l’ADN des Yorubas et des Esan du Nigeria, des Mendé de Sierra-Leone et des Gabonais. Ils ajoutent que ces changements constatés dans les ADN seraient issus de l’héritage d’une espèce humaine archaïque « fantôme ». Ces chercheurs supposent que cette espèce inconnue aurait croisé des ancêtres de populations ouest-africaines, il y a 50 000 ans, à qui elle a légué 2 à 19% de leur patrimoine génétique. Ces « fantômes » seraient apparus il y a environ 650.000 ans.
Le titre est de Liberation
Photo: BFMTV