Pour commémorer la Journée Mondiale contre la Pneumonie, des organisations de plus de dix pays réclament une augmentation de leurs budgets destinés au financement local des vaccins contre la pneumonie et des programmes de vaccination de routine.
Après avoir appelé leurs gouvernements à investir dans la vaccination des petites filles le 11 octobre dernier, et les avoir engagés à éradiquer la poliomyélite une fois pour toutes le 24 octobre, la société civile s’est assurée, le 12 Novembre, que les vaccins contre la pneumonie figurent parmi les priorité sur l’agenda de la Santé.
La vaccination reste la stratégie la plus efficace pour prévenir la pneumonie, même si elle est une maladie traitable.
Pourtant, la maladie ne reçoit toujours pas l’attention dont elle a tant besoin et continue d’être la principale maladie mortelle des enfants de moins de cinq ans; plus que le paludisme, le VIH / SIDA et la rougeole combinés.
« Nous devons élargir la sensibilisation et appeler nos gouvernements à augmenter leurs budgets destinés au financement local de la vaccination, à améliorer les politiques de vaccination et à élargir la couverture de la vaccination de routine, parce que beaucoup trop d’enfants continuent de mourir de la pneumonie », affirme Abdul Swaray de Children Advocacy Forum – Sierra Leone.
Les vies de plus d’un million d’enfants auraient pu être sauvées chaque année si la prévention et le traitement des personnes atteintes de pneumonie étaient largement introduits dans les pays les plus pauvres du monde, surtout en Afrique et Asie du Sud.
Certains pays comme le Kenya, l’Ouganda et la Zambie ont élaboré des plans au niveau de leurs régions et au niveau national pour intensifier leurs actions de lutte contre la pneumonie.
Beaucoup d’autres ont intégré des actions spécifiques à la lutte contre la pneumonie dans leurs stratégies nationales portant sur la santé infantile et la survie de l’enfant.
Ces efforts sont toujours insuffisants étant donné les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs du Plan D’Action Mondial contre la Vaccination, et éradiquer définitivement la maladie.
Selon un rapport de l’UNICEF, 1,8 millions enfants des moins de 5 ans meurent par an dans le monde à cause de cette maladie.
Emeraude ASSAH