Après les sanctions contre la Corée du Nord, Pyongyang frappe à nouveau! Le conseil de sécurité réagit
Décidément, la Corée du Nord ne recule pas face aux agissements du Conseil de sécurité de l’ONU. Au contraire, Pyongyang se montre plus que jamais déterminé à poursuivre ses essais nucléaires malgré les sanctions qui lui sont infligées.
Pyongyang a répliqué vendredi au dernier train de sanctions de l’ONU en tirant un missile balistique au-dessus du Japon sur une distance semble-t-il inédite, aggravant encore un peu plus les tensions. L’Otan a demandé « une réponse mondiale » à un « tir imprudent ». Le Japon et les États-Unis ont eux aussi fermement condamné ce nouveau tir.
Après avoir voté récemment à l’unanimité un certain nombre de sanctions contre la Corée du Nord, notamment l’interdiction des exportations de textile, la réduction des approvisionnements en pétrole et en gaz, des limites à l’accueil de ses ressortissants pour travailler dans d’autres pays, la Corée du Nord défie à nouveau la communauté internationale en lançant un nouveau missile balistique.
Parti à 6 h 57 de Sunan dans la banlieue de Pyongyang, l’engin a survolé l’archipel pour aller s’abîmer dans l’océan Pacifique, à quelque 2 000 km à l’est du cap Erimo, dans le sud de l’île japonaise d’Hokkaido.
Selon Tokyo, le missile a survolé l’île septentrionale japonaise de Hokkaido avant de s’abîmer à environ 2.000 km à l’est. Rien n’indique dans l’immédiat que des débris soient tombés en territoire japonais. Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de se réunir en urgence vendredi à 21 heures (heure française) suite à ce nouveau tir. Cette réunion se tiendra à huis clos.
L’on se souvient que le sixième essai nucléaire mené par Pyongyang le 03 septembre dernier avait été vivement critiqué par la communauté internationale. A son tour, le régime Nord Coréen a menacé le 14 septembre par l’intermédiaire de la commission pour la paix en Asie-Pacifique de « couler » le Japon et de réduire les Etats-Unis « en cendres », et appelé à dissoudre le Conseil de sécurité, un « outil diabolique » réunissant des pays « corrompus » obéissant aux ordres des Etats-Unis.