Pyongnyang réagit aux sanctions du conseil de Sécurité de l’ONU
Lundi dernier, le conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. Le texte prévoit notamment un embargo sur les exportations de gaz vers la Corée du Nord, une limitation des exportations de pétrole et de produits raffinés ainsi que l’interdiction des exportations nord-coréennes de textile. Face à ces nouvelles mesures prises contre la Corée du Nord, Pyongyang a réagit ce mercredi.
A en croire nos confrères de Ouest-France, Pyongyang a qualifié ces nouvelles sanctions de « scélérates ».
L’ambassadeur nord-coréen, Tae Song Han, devant la Conférence du désarmement à Genève a indiqué que « Les mesures à venir de la RPDC (République populaire démocratique de Corée, appellation officielle de la Corée du Nord) infligeront aux Etats-unis la plus grande douleur qu’ils n’aient jamais connue de leur histoire ».
Ce mercredi, le régime de Kim-Jong un a promis d’accélérer ses programmes militaires interdits. Une façon de répondre aux sanctions « maléfiques » imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU à la suite de son sixième essai nucléaire.
« L’adoption d’une autre « résolution sur des sanctions » illégale et maléfique pilotée par les États-Unis permet à la Corée du Nord de vérifier que la route qu’elle a choisi de prendre est absolument la bonne », a indiqué le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, ce mercredi, dans un communiqué publié par l’agence officielle KCNA.
« La RPDC (République populaire et démocratique de Corée, le nom officiel du régime, NDLR) redoublera d’efforts pour augmenter sa force afin de protéger la souveraineté du pays et son droit à l’existence », a ajouté le ministère.
« Une provocation jugée haineuse par Pyongyang »
Pour le ministère nord-coréen des Affaires étrangères la résolution du conseil de sécurité est « une provocation haineuse visant à priver la RPDC de ses droits légitimes à l’autodéfense et à étouffer son État et sa population au moyen d’un blocus économique total ».
Sur la portée de ce texte, les experts se sont montrés sceptiques. Ils ont d’ailleurs relevé que les précédentes sanctions n’avaient pas empêché que les programmes nucléaires et balistiques fassent de remarquables progrès.