Sadio Mané est célèbre pour son humilité. Avec un salaire de plus de 150 000 dollars par semaine, le Sénégalais peut s’offrir 150 téléphones portables haut de gamme neufs chaque semaine. Mais il sait faire la distinction entre l’utile et l’agréable.
Avant leur match contre Leicester City jeudi dernier, Sadio Mané a été pris dans les couloirs des vestiaires avec un téléphone dont l’écran est cassé.
La photo de Sadio Mane avec son téléphone devenue virale sur les réseaux sociaux a suscité l’admiration de ses fans.
« Regardez Sadio Mane malgré l’énorme salaire qu’il gagne chaque semaine, il ne se soucie pas de l’apparence de son téléphone mais ici, les gens qui ne travaillent même pas veulent tous les nouveaux iPhone sur le marché. Le but n’est pas de paraître riche, mais de l’être en silence », a commenté un fan.
« C’est la différence entre ce dont vous avez besoin et ce que vous voulez ! », a convenu un autre.
« Les gens vont toujours chercher ce qu’ils veulent et non ce dont ils ont besoin. Soyez humble », a écrit un autre.
La star de 27 ans avait auparavant raconté comment son enfance, marquée par la pauvreté, lui a permis de mieux comprendre la richesse et comment il veut l’utiliser.
« Pourquoi voudrais-je dix Ferrari, vingt montres en diamant, ou deux avions ? Que feront ces objets pour moi et pour le monde ? »
« J’avais faim, et je devais travailler dans les champs ; j’ai survécu à des temps difficiles, j’ai joué au football pieds nus, je n’ai pas eu d’éducation et bien d’autres choses, mais aujourd’hui avec ce que je gagne grâce au football, je peux aider mon peuple. J’ai construit des écoles, un stade, nous fournissons des vêtements, des chaussures, de la nourriture aux personnes défavorisées. De plus, je donne 70 euros par mois à tous les habitants d’une région très pauvre du Sénégal, ce qui contribue à l’économie de leur famille. »
« Je n’ai pas besoin d’exposer des voitures de luxe, des maisons de luxe, et même des avions. Je préfère que mon peuple reçoive un peu de ce que la vie m’a donné. »
Crédit photo : afrikmag
