Le marchand d’armes Victor a livré ses premiers propos au médias russe RT, après sa libération. Victor Bout reste attaché à son pays et se défend de l’accusation principale qui lui a coûté au moins une décennie de prison.
Victor Bout avait été arrêté pour avoir livré des armes aux Talibans. C’est en tout cas le storytelling qui a précédé son arrestation et son extradition aux Etats-Unis. Libéré, Victor Bout s’empresse de livrer sa version des faits. « Les talibans avaient mis ma tête à prix. Donc comment dire que j’ai collaboré avec eux ? Cela n’a pas de sens », a-t-il assuré.
Victor Bout nie donc ce qui lui est reproché depuis. Ensuite, il a été amené à se prononcer sur l’actualité du monde. Avec la guerre en Ukraine, il s’est demandé pourquoi la Russie n’a pas lancé son opération militaire spéciale en 2014, au moment où les Nazis ukrainiens attaquaient sauvagement les populations russophones du Donbass
Pour ce conservateur des traditions russes, l’Occident est en train de tuer les valeurs morales dans le monde. « Tout ce qui se passe en Occident, c’est simplement un suicide, celui d’une civilisation : les drogues et, comment le dire en Russe, les LGBTQ+, a-t-il lancé.
« Imaginez qu’aujourd’hui, dans les écoles américaines, on enseigne aux élèves de CP qu’il existe 72 genres, pas seulement, par exemple, les gays et les gens normaux, mais 72 ! Je suis fier d’être russe, je sais que nous gagnerons toujours, la Russie n’a que deux amis et alliés fiаbles : son armée et sa flotte ! Tout ira bien ! « , a affirmé celui qui a été surnommé le marchand de la mort.