La « Roulette sexuelle » : ce nouveau jeu des adolescents qui inquiète la société
C’est impensable ce que les jeunes d’aujourd’hui peuvent trouver comme création ou distraction. Des adolescents espagnols n’auraient pas trouvé autre distraction que d’organiser des débauches sex*elles en groupe, de surcroit avec des porteurs du VIH, selon des informations relayées par la radio espagnole Cadena Ser. Et Ces jeunes entretiendraient ces rapports sex*els sans protection en s’exposant volontairement à une contamination.
Une autre radio Equinox (média français de Barcelone), rapporte que c’est une manière pour les jeunes de flirter avec la mort. Un jeune homme homosexuel de 22 ans qui aurait participé à l’une de ces soirées à risques explique : « Préférer prendre le risque d’avoir le sida plutôt que de porter un préservatif toute sa vie. »
Les participants prendraient cependant des comprimés bleus (un traitement préventif contre le sida) interdits à la vente en Espagne censés les protéger contre une infection en cas de rapport sexuel non protégé.
Un médecin espagnol remet en cause la véracité de ce nouveau jeu
Interrogé par Le Monde, le médecin remet en cause ce jeu : « Le terme de roulette sexuelle a été utilisé par un de mes patients, qui a participé à une soirée “chemsex” [où le sexe est pratiqué en consommant des drogues]. Il parlait de sexe en groupe sans protection et sans connaissance de la séropositivité ou non des participants à la fête. »
Des parties de sexe collectives organisées spécialement en introduisant une ou plusieurs personnes séropositives, par amour du risque, existent-elles vraiment ? « Je ne sais vraiment pas. Il s’agit de cas anecdotiques racontés par certains de mes patients. Je ne sais pas si c’est vrai et si c’est répandu ou non. En revanche, des soirées “chemsex” existent. Je ne peux pas dire à quelle fréquence il y en a à Barcelone, mais il y a de vrais risques à y participer car l’utilisation du préservatif y est rare. »