Découvrez ce roi africain qui travaille comme jardinier au Canada pour développer son village
Une caractéristique fondamentale de l’Afrique est la nature altruiste de ses dirigeants qui privilégient leur enrichissement personnel aux dépens des gouvernés. Mais le roi Akan du village d’Adansi Aboabo au Ghana, lui a décidé de changer la donne. En effet, MRH Eric Manu est retourné au Canada pour amasser des fonds pour financer les services de santé dans son village, malgré son haut rang social.
Eric Manu a intégré une famille royale quand son oncle de 67 ans, Dat, est décédé l’année dernière.
Après avoir vécu au Canada pendant trois ans avec sa femme et son petit garçon, il est retourné dans le sud du Ghana pour y jouer son rôle de monarque. « C’est une expérience énorme. Vous devez l’embrasser avec passion, a-t-il affirmé. « C’est quelque chose de mon héritage, de ma culture et de mes traditions. »
Mais quelques mois seulement auront suffi après avoir été installé sur le trône pour que le chef de la tribu Akan, situé dans le village d’Adansi Aboabo no. 2, retourne dans ce pays nord-américain pour reprendre son ancien travail. Il est retourné à l’aménagement paysager et au jardinage au Canada dans le but d’amasser des fonds pour ses 6 000 membres de la tribu.
M. Manu a déclaré à CTV News: « Parfois, nous allons sur le site (du travail) et ils disent: » Vous êtes le chef. Je vous ai vu à la télé. Pourquoi faites-vous l’aménagement paysager?
« C’est de l’humilité. Chaque fois que je suis au Canada, je suis fier de travailler pour mon patron ».
Son patron, Susan Watson, a commencé une fondation appelée To The Moon and Back, qui a envoyé au jeune roi une cargaison de fournitures scolaires, de vêtements, d’ordinateurs portables et des fournitures médicales.
La propriétaire de The Landscape Consultants, a voyagé au Ghana pour la cérémonie, et a déclaré: «Ils sont beaux à l’intérieur et à l’extérieur et ils n’ont absolument rien ».
L’argent que M. Manu espère amasser de son séjour de plusieurs mois au Canada sera investi dans l’amélioration des soins de santé, dans le but de revenir avec une autre cargaison d’équipement.
Mme Watson a ajouté: « Le village entier était très pauvre ».
« La clinique n’a qu’une seule sage-femme et quelques infirmières. Il n’y a pas de médecins sur place ».