« Nous ne sommes pas un pays pauvre » Robert Mugabe
Lors du Forum Économique mondial qui a eu lieu à Durban, en Afrique du Sud, Robert Mugabe a encore, fait parler de lui. Alors que le forum s’intéressait à la question des « Etats fragiles », le président Zimbabwéen n’a pas voulu entrer dans cette tendance, et a plutôt tourné le débat en faveur de son pays. Il a d’abord fait comprendre aux nombreux conférenciers, et participants, que le Zimbabwe fait partie des pays les plus développés d’Afrique. « Nous ne sommes pas un pays pauvre, et nous ne pouvons pas être en Etat fragile », disait-il.
Et dans le même état d’esprit, le président, déjà âgé de 93 ans, a poussé la polémique plus loin, en évoquant la question musulmane. En avançant des critiques assez sévères, il affirme que « dans un monde musulman, il est de coutume de penser que plus on exerce de violence sur la population, plus facilement elle va nous obéir ».
Il a profité de la situation pour se réjouir du fait de l’absence de la religion musulmane dans son pays, et dans la partie australe de l’Afrique : « En Afrique, vous avez une influence du monde musulman dans certains pays, mais dans le sud, nous n’en avons pas fait l’expérience grâce à Dieu ».
Le président Mugabe ne manque jamais l’occasion de positionner son pays au-delà des clichés que les presses africaines et mondiales veulent bien lui coller.
Même si sa réaction peut être appréciée de plusieurs, Robert Mugabe gagnerait à faire attention à ne pas dépasser les limites. Les réalités vécues dans certains pays islamiques, ne sont pas générales. Et Il faut éviter de créer des ennuis au pays, et à ses populations, surtout en cette période d’ascension du terrorisme islamiste. L’islam ne saurait être synonyme de violence.