Avant le clasico espagnol, la presse espagnole avait révélé que si Zidane perdait, il serait limogé de son poste. Mais ce samedi 24, Zizou a remporté son duel contre le Barça (3 – 1) et s’est encore fait une place dans le cœur des dirigeants et des fans.
Peu de choses renforcent davantage la silhouette d’un entraîneur qu’une victoire dans un grand duel. Et si l’on parle de Zidane, du Real Madrid et du Clasico, la vérité est que le Français est l’un des grands gagnants du match du samedi 24 octobre.
Zizou est arrivé au Camp Nou avec l’ombre d’un possible renvoi, si la situation agonisante des derniers jours se prolongeait et que la chose certaine soit celle du coup pour coup, il a donné le tour au film et a récupéré tout le crédit. Bien sûr, la roue de ce ballon de football qui vit entre la Covid-19 ne s’arrête pas et le mardi à une autre épreuve, et le samedi une autre, et le mercredi suivant une autre. Quoi qu’il en soit, le procès a lieu tous les cinq jours. C’est sur le salaire de l’entraîneur.
En plein dans le mille
Le contexte n’a pas laissé beaucoup de place à Zidane pour agir et, pour une fois, son équipe a paru assez claire quelques heures avant le match. Cependant, afin d’habituer le personnel, le Français a décidé de mettre Asensio en formation 4-3-3 aux côtés de Vinicius et Benzema, laissant Modric sur le banc. Cela ne s’est pas mal passé pour lui.
Et quand il a dû intervenir, il est intervenu. D’abord à cause de la blessure de Nacho à l’arrière droit, cédant la place à l’un de ses plus anciens membres : Lucas Vazquez, puis avec Rodrygo et le Modric précité. Il a laissé deux changements, il en a fait trois. Comme par le passé.
Ainsi, une fois de plus, Zidane est sorti indemne d’une semaine difficile. Une fois de plus, il a la confiance de ses fans et, bien qu’il ne le dise pas publiquement, il fait taire les plus grandes bouches qui demandaient sa libération. Au moins pour cette semaine.
En gros cette victoire contre le Barça a sauvé la tête de Zizou.