Vital Kamerhe a été marqué par son séjour en prison. De son témoignage, il aurait pu y perdre la vie. Avant un retour sérieux en politique, il dénonce les bassesses des hommes politiques qui devraient ,selon lui, mettre la République Démocratique du Congo au cœur de leurs priorités.
Vital Kamerhe prévient qu’il viendra le moment où il fera le grand déballage sur la mauvaise passe qu’il a subie pendant au moins deux ans. Avant le grand déballage, il dit vouloir confier sa libération au divin. » Je vais organiser une messe d’action de grâce à Kinshasa comme à Bukavu pour remercier le Seigneur de m’avoir gardé en vie. Je pouvais mourir. Tu ne peux souhaiter envoyer quelqu’un à cet endroit. Il peut mourir », dit-il après sa rencontre avec Félix Tshisekedi.
Il aurait pu y passer regrette Kamerhe. Vital Kamerhe est aussi reconnaissant des juges de la Cour de Cassation à qui il doit sa libération. « Aujourd’hui, je dois remercier la Cour de cassation, la juridiction qui juge les jugements. Aujourd’hui, je suis acquitté. Le maître-mot maintenant, c’est le pardon« , proclame Vital Kamerhe.
Aux hommes politiques du Congo, il a tendu la main afin de construire une nation forte et prospère. « Pardonnons-nous et mettons-nous au ensemble pour bâtir un Congo où il fera beau vivre ». Vital Kamerhe ajoute: « On se moque de nous. Avec tout ce que nous avons comme ressources, nous passons tout notre temps à nous faire des coups bas, à nous détester. L’épreuve endurée est en dessous de ce que nous pouvons donner à notre patrie, à notre communauté ».