Cette incursion menée dans la nuit de mardi à mercredi par les adeptes de Bundu dia Mayala (BDM), une secte politico-religieuse, dans la province de Kongo central (sud-ouest) en République démocratique du Congo (RDC) a causé la mort d’au moins 14 personnes et huit autres gravement blessés.
Durant près de deux heures, des affrontements ont eu lieu entre la police et les adeptes de Bundu dia Mayala dans le chef-lieu du territoire de Songololo en République démoratique du Congo, selon les sources policières.
A les en croire, le mouvement à travers son chef, Ne Mwanda Nsemi faisait depuis plus de deux semaines des vidéos enregistrées et des rassemblements qu’il organise depuis Kinshasa tout en ne manquant pas de menacer les forces de l’ordre.
Il aurait dernièrement averti la police que sa nouvelle cible était la résidence de l’administration du territoire et les agents œuvrant notamment au poste de Lufu, à la frontière avec l’Angola.
Ne Muanda Nsemi comparait régulièrement devant la justice du pays pour cause que ses activités sont sources « de troubles à l’ordre public ». En mai 2017, il s’était évadé de la prison centrale de Kinshasa à la faveur d’une attaque de ses adeptes sur le site pénitentiaire.
Trois personnes avaient été tuées et plusieurs blessés enregistrés à la fin du mois dernier dans les sortes d’affrontements à Kinshasa entre sa troupe et la police nationale.