Le 19 mai 2024, une faction dirigée par Christian Malanga a tenté de renverser le gouvernement actuel de la République démocratique du Congo. Cela s’est finalement soldé par un coup d’État manqué qui a conduit à l’exécution et à l’arrestation des participants impliqués. Six des 53 suspects capturés ont la nationalité étrangère.
Un rapport de Reuters a révélé que 6 des personnes arrêtées lors de la tentative de coup d’État du 19 mai contre l’actuelle administration congolaise ont la nationalité américaine, britannique, canadienne ou belge.
Ces accusés, qui risquent la peine de mort, sont accusés de participation à une tentative de coup d’État et d’autres délits. Ils ont comparu vendredi devant un tribunal de la République démocratique du Congo.
Sur les six accusés titulaires de passeports étrangers, deux sont des citoyens américains.
Ces 53 individus ont été accusés de possession illégale d’armes, de complot criminel, de terrorisme et de tentative de déstabilisation des institutions de l’État et de destruction de l’intégrité de l’État, dont certains sont passibles de la peine de mort ou de lourdes peines de prison.
Le dimanche 19 mai, des coups de feu ont été entendus à 4 heures du matin à Kinshasa, la capitale, lorsque des hommes armés ont pris d’assaut la présidence, au centre-ville.
Une autre fusillade s’est produite près de la résidence de Vital Kamerhe, un député en passe de devenir président du Parlement, selon les messages publiés sur X par le porte-parole de Kamerhe, Michel Moto Muhima, et l’envoyé japonais.
Les forces de sécurité congolaises ont rapidement écrasé le coup d’État, tuant six personnes, dont Malanga, et en arrêtant de nombreuses autres.