RDC : l’ONU inquiète face aux violences
L’Organisation des nations unies a exprimé son inquiétude face aux violences découlant des affrontements entre la milice de Kamwina Nsapu et les forces de l’ordre congolaises.
Selon un bilan non confirmé par les autorités congolaises, ce sont 30 à 50 personnes qui ont perdu la vie dans ces heurts. La situation est jugée préoccupante par la Mission des Nations unies au Congo (MONUSCO).
Les violences ont lieu dans la région de Tshimbulu, à près de 160 km de Kananga.
« La Monusco s’inquiète de la persistance au Kasaï d’un conflit marqué par des atrocités commises par les milice Kamwina Nsapu », peut-on lire dans in communiqué de la MONUSCO.
L’ONU a aussi déploré « le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats (…) tout comme un usage disproportionné de la force par les Forces armées de la RDC (FARDC) dans leur réponse ».
La mission des Nations unies a aussi condamner « les actions des miliciens de Kamwina Nsapu ». Elle a demandé aux forces de l’ordre congolaise de respecter les normes acceptables du droit national et international.
Depuis septembre 2016, des violences mettant aux prises les miliciens et l’armée congolaise ont cours dans le Kasaï-central.
« Les miliciens ont été chassés par les forces de sécurité du territoire de Dibaya et cherchent aujourd’hui refuge dans les territoires voisins », avait confié explique le vice-gouverneur de la province.
Le 10 février dernier, ce sont environ trois cents miliciens de Kamwuina Nsapu qui ont voulu prendre le contrôle de Tshimbulu. Mais, ceux-ci ont face aux forces de l’ordre qui les ont repoussés avec la dernière énergie.
Ces miliciens se reconnaissent à travers l’un de leur chef abattu en août 2016 par la police congolaise.
Pour la plupart âgés entre 16 et 18 ans, ces hors la loi traumatisent la population. Ils veulent non seulement venger la mort de leur chef mais également se mettre en travers du chemin des autorités de la province.