RDC: Une grave épidémie de choléra secoue le pays
La situation sanitaire en RDC est des plus préoccupantes. En effet, le choléra ne cesse de faire des victimes. Le dernier décompte faisait état de vingt provinces touchées sur les vingt-six que compte le pays.
Les autorités congolaises et l’OMS viennent de déclarer que le choléra est une priorité d’urgence humanitaire. A ce jour, vingt des vingt-six provinces du pays sont touchées. 25 000 cas suspects et environ 500 décès ont été recensés. Ainsi donc, une enveloppe de 400 000 dollars sera décaissée dans les plus brefs délais par l’Organisation mondiale de la santé.
Une année très préoccupante
Le Kasaï, au centre du pays n’a pas été touché, cependant les autorités craignent une bombe à retardement et que la situation soit incontrôlable. De plus, la saison des pluies devrait davantage compliquer les choses à cause des systèmes. 2017 est une année assez préoccupante car le nombre de cas enregistrés est largement au-dessus du nombre de cas enregistrés ces cinq dernières années.
C’est vrai que ce n’est pas la première épidémie. Car la RDC en a déjà connu plusieurs, mais la situation cette année est vraiment préoccupante.
En effet, depuis plus de deux décennies, la choléra n’a pas disparu du territoire congolais. Au contraire même, depuis cinq ans, l’épidémie a atteint une ampleur des plus déroutantes. La maladie qui continue de se propager touche maintenant plusieurs grandes villes de l’est, du nord, et de l’ouest du pays. Une équipe d’épidémiologistes serait prévue pour se rendre dans le Kwilu, une province non loin de Kinshasa qui a elle aussi enregistré plusieurs cas de choléra.
Facteur aggravant
Le pays est gravement touché par une crise économique. Cette crise et la pauvreté qui en découlent ne cessent de rendre vulnérable une grande frange de la population. Pour l’instant, les autorités sanitaires assurent que l’épidémie est encore largement maîtrisable. Ainsi donc, elles sont dans l’expectative de lever 15 millions de dollars pour stopper au plus vite l’épidémie, qui a déjà tué plus de 520 Congolais depuis le début de cette année.