Le 1er février 2017, Etienne Tshisekedi mourait dans un hôpital belge. Un an après, le corps du chef de file de l’opposition congolaise n’a toujours pas été rappatrié à Kinshasa, faute d’accord entre son parti, l’UDPS, et le gouvernement de Joseph Kabila.
En effet, les partisans de Tshisekedi, décédé à Bruxelles le 1er février 2017, exigent que son corps soit rapatrié en RDC pour qu’ils puissent lui offrir des funérailles dignes. Mais les désaccords sur le rapatriement de la dépouille persistent.
Selon la BBC, l’origine de ces désaccords serait une dispute concernant de l’argent. Cependant, l’opposition affirme que, même mort, Tshisekedi constitue toujours une menace pour le président Joseph Kabila.
Ange Pabolangi, une personnalité influente du parti d’opposition UDPS, a déclaré à l’agence de presse AFP : « Contrairement à ce que l’on dit, l’UDPS ne pose aucune condition politique au rapatriement, mais le gouvernement craint qu’il y ait une manifestation une fois que le corps arrivera ».
Un porte-parole des partisans a déclaré à la BBC que le gouvernement avait bloqué la procédure du rapatriement en raison de la « mauvaise foi » du parti au pouvoir.
Un grand nombre d’entre eux ont assisté à une messe en l’honneur de Tshisekedi jeudi, y compris son fils Felix, qui dirige le parti Rassemblement de l’opposition (Rassop).
Lors d’une messe séparée, le Premier ministre Bruno Tshibala a promis de « tout faire pour rapatrier le corps et lui faire un grand enterrement digne de son statut ».