20 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres enlevées lors de multiples attaques dans l’est de la République démocratique du Congo, selon les Nations unies.
Parmi les morts figurent des enfants et au moins quatre patients qui ont été brûlés vifs dans une clinique religieuse de la province du Nord-Kivu.
L’attaque est imputée aux combattants du groupe affilié à l’État islamique, les Forces démocratiques alliées (ADF).
Ce groupe est connu comme le groupe armé le plus meurtrier du pays et a été désigné comme une organisation terroriste par les États-Unis.
Selon des témoins, des combats intenses se poursuivent dans la province instable du Nord-Kivu, où l’armée congolaise et les forces de maintien de la paix de l’ONU affrontent des combattants du groupe.
Les attaques rebelles ont commencé jeudi dernier lorsque le groupe armé a attaqué une clinique locale dans la ville de Lume – où il a tué plusieurs personnes, y compris les quatre patients qui ont été brûlés vifs dans l’établissement de santé.
Selon la mission des Nations unies en RD Congo, des centaines de maisons dans les villages voisins ont également été rasées.
Des dizaines de personnes, dont au moins 30 enfants, sont portées disparues et auraient été enlevées par le groupe.
La RD Congo, pays riche en minerais, a connu une récente résurgence du conflit impliquant plusieurs groupes armés, dont le mouvement M23 et les ADF.
Le mois dernier, les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est ont convenu d’envoyer une force régionale pour aider le gouvernement congolais à lutter contre la violence dans l’est du pays.
Crédit photo : africanews