La délégation qui s’est déplacée pour le camp des réfugiés Centrafricains était composé de la coordinatrice Mme Kang, du Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et des personnes déplacées le Docteur Chaloka Beyani et le Directeur des opérations de l’Office d’aide humanitaire de la Commission Européenne ( ECHO), Jean Louis de Brouwer.
Le constat qui a été fait est que : le manque de nourriture, d’eau potable, de logement, de sécurité sanitaire sont en quelque sorte les difficultés auxquelles 2,7 millions de réfugiés Centrafricains sont confrontés. C’est ce qu’a indiqué la coordinatrice adjointe des secours d’urgence de l’ONU, Madame Kyung-Wha Kang.
Des conditions de vie et des chiffres alarmants pour l’Afrique. Tandis que Certains pays Occidentaux pillent les richesses Africaines, de nombreux Africains comme c’est le cas des Centrafricains, n’arrivent pas à trouver l’eau potable à boire, quelque chose à manger, encore moins un lieu où on peut être à l’abri des intempéries, des épidémies et des maladies.
C’est suite à la rencontre de plusieurs familles vulnérables, affectées par la crise, au terme de cinq jours de visite que ce constat a été fait par l’Office d’aide humanitaire de la Commission Européenne.
Il faut rappeler que La République Centrafricaine a sombré dans le Chaos depuis le coup d’Etat en mars 2013 de Michel Djotodia, le chef de la coalition rebelle de la séléka, à forte tendance musulmane. Ce président a été contraint à démissionner le 10 janvier 2014, en cédant son fauteuil à la présidente de la transition Cathérine Samba Panza. Avec ce gouvernement de transition, la République centrafricaine réussira-t-elle à sortir définitivement de cette crise ?