AfriqueCoronavirusQuestions AfricainesSociété

Question Africaine 47 : la démocratique du numérique est-elle la voie du salut ?

Mon ami,

L’accélération des mutations de notre monde par le Covid-19 n’a pas fini de livrer ses secrets. Tous les grands se cherchent, se confinent et tentent de trouver des solutions « acceptables » et rapides. Il y a de grandes douleurs dans ce monde assis sur les valeurs et systèmes gréco-romains. Je pense à celle de l’Italie « larguée » par les maîtres du capitalisme, qui n’a eu son salut que grâce à l’ appui de sino-cubain. En souvenir de Missolini sans doute…

La « guère » que nous déclarent les inventeurs du Covid-19 – à qui fera-t-on croire qu’un pangolin chinois est responsable de cette abomination ? – s’est déplacée sur les terrains de l’info. Fakes, Infox, intox, font un chasser-croiser qui tourmente. C’est presque qu’un bal des pompiers soutenue par la démocratie du digital et du numérique.

Pour une fois, mon ami, la globalisation et la mondialisation sont réelles. La maladie est mondiale. Nul n’a le droit d’avoir une rage dentaire ni un accès palustre, encore moins une collique. Quiconque souffre aujourd’hui est « sommé » d’être malade de Covid-19 pour servir de sujet à quelques vaccins.

Sauf que là toile va vite. Ici est ouvert sur là-bas même si là-bas c’est pas ici. Pourquoi faire le projet de vacciner quand la maladie est là ? Je ne savait pas qu’il fallait se soucier de l’Afrique quand Italiens et Américain meurent par grappes importantes Parce que les tropiques, non encore affectés, offrent le meilleur terrain pour trouver ses anticorps à ce mal qui désarme l’Occident. La pratique n’est guère nouvelle. Les vaccins illicites ont toujours eu lieu sur nos cobailles de populations. Mais le contexte diffère. On y voit plus claire.

Nos leaders, les vrais, ceux de la societe civile se sont levés. Je ne parle pas de la classe politique qui monnaie le moindre sourire. Drogba à dit non. Eto’o de même. Ce n’est pas rien.

Grâce au net, les sans voix ont une voix. Ils peuvent suivre les débats et influencer les positions. Il ne décident pas. Certes. Ils ne sont pas obligés de voter. Certes. Mais ils suivent et leurs avis comptent.

Du coup, ma question : la démocratie du numérique peut-elle servir de réelle alternative au jeu social africain ?

Pourquoi ? Comment ? À quelles conditions ?

C’est une question Africaine ouverte. Vos avis nous intéressent.

À mardi.

Francky

Hello cher lecteurs. Je suis Francky, ingénieur informaticien. Je suis passionné de technologie, de lecture et de voyage... francky@afrikmag.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page