Mes amis,
Le verdict des élections au Togo est tombé. Raide comme un couperet sur la tête de l’opposition : Faure n’a pas fait dans la dentelle. Le score est soviétique face à une opposition qui a reculé pour caler à la 3ieme place. Tout ça pour ça ?
Comme un disque dont on est finalement habitué aux sonorités contestatrice, l’opposition a enclenché le contentieux. Non ! Non ! Et non ! Agbehodjo n’est pas plus d’accord que…. Ils ont les preuves : urnes bourrées, bulletins falsifiés, casse, opposition au vote de leurs partisans… La rangaine n’a pas changé.
Sauf que voilà. Pas vraiment certains que les contestataires aient foi dans l’aboutissement de leurs motions. Il aurait fallu gagner au moins un second tour. Mais impossible ! Comment cela se peut-il faire quand on ne peut pas aller affronter un Faure trop historiquement implanté en serrant ses rangs ?
La CEDEAO et l’UA sont unanimes : le scrutin n’a pas été entaché d’irrégularités. C’est sans doute un modèle que ce K.O au premier round. C’est le droit de l’opposition que de crier sa peine. Mais quand on n’a pas pu obtenir l’arrêt de la modification de la constitution, quand on n’a pas pu s’accorder sur l’interprétation de cette constitution, pourquoi veut-on que celui au tient la tête se laisse déposséder là où il est visiblement le plus Faure.
15 ans que dure un refus qui ne s’organise point pour. Voilà que Faure est encore parti pour 5 années. De quoi donner du temps de réflexion aux perdants dont on est sûr et certains que certain degrossiront les rangs de pour enfler ceux des gagnants.
Quelle analyse faites-vous de l’attitude de la nouvelle opposition reconstituée du Togo au lendemain du vote ?
C’est une question africaine ouverte. Vos avis nous intéressent. À mercredi ?