Le guide suprême de l’Iran s’est moqué « du spectacle » qu’offre la présidentielle, affirmant que ce scrutin a exposé la réalité de la démocratie américaine.
Bien plus de 24 heures après la fermeture des derniers bureaux de vote dans l’État américain de l’Alaska, la bataille pour la Maison-Blanche reste indécise.
Le président américain Donald Trump a suscité l’inquiétude même des dirigeants de son propre parti républicain en alléguant que le camp de Joe Biden essaie de truquer l’élection.
« Quel spectacle ! L’un dit que c’est l’élection la plus frauduleuse de l’histoire des États-Unis. Et qui dit cela ? Le président qui est actuellement en fonction »
« Son rival (Joe Biden) dit que Trump a l’intention de truquer l’élection. Voilà ce que sont les élections américaines et la démocratie aux États-Unis », a tweeté Ayatollah Ali Khamenei.
La polarisation croissante de la politique américaine depuis la victoire surprise de Trump aux élections il y a quatre ans a suscité des inquiétudes, même chez les alliés occidentaux, l’Allemagne mettant en garde contre une « situation très explosive » au lendemain du scrutin.
Malgré les allégations américaines selon lesquelles Téhéran a cherché à utiliser les médias sociaux pour influencer les électeurs à l’approche du jour du scrutin, les dirigeants iraniens ont publiquement insisté sur le fait qu’ils ne supportaient aucun des deux candidats, malgré leurs politiques très divergentes à l’égard de Téhéran.
Trump a mené une campagne de « pression maximale » contre la République islamique, en retirant Washington d’un accord multilatéral sur le programme nucléaire iranien et en réimposant des sanctions unilatérales paralysantes.
Biden a signalé qu’il était prêt à rejoindre l’accord nucléaire historique conclu en 2015 lorsqu’il était vice-président sous l’ancien président Barack Obama.
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