Le 13 septembre 2020 à l’occasion du PSG-OM Neymar avait accusé Alvaro Gonzalez de propos racistes, le brésilien a indiqué, mercredi, qu’il aurait dû réagir de la même manière que lors du PSG-Basaksehir interrompu pour des propos racistes à l’encontre d’Achille Webo.
Le 13 septembre dernier, le classico entre le club parisien et Marseillais a tourné au vinaigre suite aux supposées accusassions le racistes de Neymar Junior à Alvaro Gonzalez. Cette affaire avait fait la Une de tous les médias, Alavaro avait même fait savoir, le 29 novembre dernier dans un entretien accordé au Canal Football Club, qu’il ne « voulait plus parler de Neymar ».
Malheureusement pour le brésilien ce n’est pas le cas. En réaction au PSG-Istanbul Basaksehir interrompu mardi soir suite à des propos à caractère raciste du quatrième arbitre envers l’entraîneur adjoint du club turc Pierre Achille Webo, l’attaquant brésilien a fait directement allusion au défenseur espagnol de l’Olympique de Marseille, qu’il avait accusé d’avoir proféré des insultes de la même teneur lors du dernier PSG-OM (0 – 1).
« C’est un sujet très sérieux, très délicat, malheureusement, cette situation a eu lieu ce qui est embêtant. Cela a eu lieu avec moi en début de saison. Je sais que ce n’est pas normal de souffrir d’un acte ou d’une insinuation pour sa couleur de peau, pour sa race… » , a d’abord souligné Neymar, avant d’ajouter : « Nous avons très bien fait, c’est ce qu’il faut faire. Ça m’était passé par la tête la première fois et c’est ce que j’aurais dû faire ».
Cette affaire n’avait plus eu de suite puisque la commission de discipline de la LFP n’y a rien trouvé d’incriminant après que les images de télévision n’eussent pas permis d’établir la culpabilité du défenseur marseillais. « Je pense que Neymar se comporte d’une certaine manière sur le terrain, et d’une autre en dehors. Il est certain que s’il jouait avec moi aux jeux vidéo, ou autres, il aurait une opinion totalement différente de moi, avait souligné l’ancien joueur de Villarreal deux mois plus tard.
Les mots prononcés ne doivent pas être sortis de leur contexte, et surtout, il ne faut accuser personne d’avoir prononcé des insultes racistes, car cela n’a pas été le cas, des deux côtés. Avec toutes les caméras qu’il y a dans un stade, ça se serait su, clairement. Affaire classée donc. »