1000 jeunes africains arrivés aux Etats-Unis grâce au programme mis en place par Barack Obama
En matière de coopération américaine vers l’international, particulièrement en direction du continent africain, l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche depuis le mois de janvier dernier n’a pas encore eu trop d’impacts négatifs palpables. Dès lors, les jeunes africains peuvent donc continuer à bénéficier des avantages du Young African Leaders Initiative (Yali), ce programme lancé par Barack Obama depuis déjà quatre années.
Il s’agit d’un programme de formation des jeunes leaders qui ont des projets pour le développement du continent africain. Étudiants, chercheurs ou jeunes professionnels dans le secteur public ou privé, ils ont entre 25 et 35 ans qui ont été sélectionnés pour leurs expertises et leurs potentiels « C’est une belle opportunité académique à saisir pour ces jeunes gens et un très bon moyen pour les États-Unis de se constituer un réseau sur le continent », explique Percy Hintzen, professeur et directeur des études africaines à FIU.
Pour la quatrième année consécutive, 1 000 jeunes africains sont arrivés fin juin aux États-Unis pour suivre un semestre dans l’une des nombreuses universités partenaires à travers le pays. Comme c’est le cas à la Florida International University (FIU) de Miami, où 25 jeunes en provenance de divers pays d’Afrique (Éthiopie, Nigeria, Comores, Sénégal, Côte d’Ivoire, Congo, Mauritanie…), viennent de commencer les cours.
Les jeunes africains rencontreront peut-être Donald Trump
Les 1 000 étudiants sont détenteurs d’une bourse d’études. Ils vont suivre six semaines de cours dans le domaine des affaires et de l’entrepreneuriat, du leadership civique et de l’administration publique, avant de s’envoler mi-août pour le quatrième sommet du Mandela Washington Fellowship qui se déroule dans la capitale fédérale américaine. Peut-être qu’ils auront l’occasion de rencontrer le président Trump si ce dernier accepte d’y prendre part comme le faisait à chaque édition son prédécesseur.
Par la suite, les étudiants africains regagneront leurs campus respectifs pour six semaines supplémentaires, avant de repartir dans leurs pays où ils bénéficieront toujours du réseau Yali ainsi que des facilités offertes par l’Usaid, partenaire privilégié de cette initiative qui rencontre un véritable succès depuis son lancement. Plus de 64 000 jeunes avaient envoyé début 2017 leur dossier pour participer à cette édition.