Ce samedi est très douloureux pour les Syriens. La sécurité nationale a été le théâtre d’attaques-suicide.
Les faits se sont déroulés à Homs, une ville contrôlée par le régime de Bachar El Assad.
Le bilan fait état de 42 morts dont Hassan Daaboul, un proche d’Assad, en charge du service des renseignements à Homs.
L’attentat a été revendiqué par le groupe Fateh al-Cham. Le régime de Damas a promis une réaction énergique car il considère cet acte comme un « message clair des terroristes ».
Les terroristes ont frappé au moment où se tiennent à Genève des pourparlers pour la paix sous la coupole de l’Organisation des nations unies.
Les commanditaires de ces attaques-suicides viennent ainsi de défier l’autorité de Bachar El Assad. Issus de l’ancien Front al-Nosra, les kamikazes appartiennent au deuxième groupe terroriste après l’Etat islamique (EI).
Les autorités syriennes n’ont pas hésité à réagir. Elles ont immédiatement lancé un bombardement du dernier quartier de la ville encore sous contrôle des rebelles.
Des raids aériens ont été aussi exécutés, faisant six morts à Douma, a confié l’OSDH. La Syrie, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a recommandé aux Nations unies de condamner fermement ces « actes terroristes ».
Le représentant de la Syrie à l’ONU a indiqué que les auteurs de ces attaques ont pour but de porter un coup au processus de paix. Bachar Djaafari a avancé que leurs actes « ne passeront pas inaperçus ».
« Les attaques terroristes qui ont visé Homs constituent un message clair à Genève. Le message a été reçu et nous ne laisserons pas passer (ce crime) sans représailles », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Basma Kodmani, du Haut comité des négociations pour le processus de Genève, s’est montrée rassurante sur le respect de la trêve. Elle a soutenu que les groupes favorables au dialogue la respecteront mais a émis des réserves en ce qui concerne Damas.
