Présidentielles 2025/ Simone Gbagbo fait 2 propositions et demande que Soro et Blé rentrent
Simone Gbagbo fait des propositions au gouvernement en vue des élections de 2025. Pour qu’aucune contestation n’entraine encore une crise post-électorale, l’ex-première Dame, à la tête d’un mouvement de la société civile, expose ses idées. Derrière, elle rappelle au gouvernement de ne pas tergiverser sur la question des prisonniers politiques et surtout les retours d’exil de Charles Blé Goudé et Guillaume Soro.
« Une nouvelle CEI qui serait constituée de personnalités neutres, c’est à dire non partisanes. Cette nouvelle CEI ne devra donc contenir aucun représentant des Partis politiques, ni des Institutions de l’Etat. Les acteurs de cette CEI auront un statut particulier avec des salaires et des moyens conséquents ; toutes choses qui garantissent leur indépendance vis-à-vis des Partis et des Autorités politiques et administratives. Ils seront recrutés par appel d’offre, et en dehors des Partis et Mouvements politiques« . C’est l’une des propositions que Simone Gbagbo fait au gouvernement ce mercredi 16 mars.
L’ex-première dame pense que des élections crédibles et transparentes pourront éviter à la Côte d’Ivoire de sombrer dans une énième crise post-électorale. Pour ce faire, elle estime qu’un autre organe devrait surveiller le travail de la Commission électorale indépendante. Ce deuxième niveau de contrôle devrait assurer la sincérité du processus électoral en 2025, selon Simone Gbagbo.
Simone Gbagbo estime donc qu’« Un deuxième Organe, l’Observatoire des Elections qui serait chargé de l’observation des élections. Cet Organe serait constitué de représentants du Gouvernement, de représentants des Partis, et Mouvements politiques, de représentants des Organisations de la société civile. Ils observeront toutes les étapes du processus électoral. Cependant, elle dénonce une volonté du pouvoir de ne pas vouloir régler les choses maintenant.
« Ce dialogue a également retenu la conduite de réflexions par le Gouvernement sur le processus de découpage électoral. L’intention affirmée est de relever le coefficient affecté au critère démographique tout en maintenant les acquis. Cette intention révèle la volonté de laisser les choses en l’état en donnant l’impression de les changer car ce sont justement les acquis en question qui nécessitent que l’on revoie le découpage électoral. Si les critères sont modifiés, les acquis doivent être nécessairement modifiés« , préconise Simone Gbagbo.
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Simone Gbagbo a commenté l’exil prolongé de Blé Goudé et Soro dont le cas n’a même pas été évoqué. « Nous pensons qu’aucune question n’aurait dû être reportée ni évitée, dès lorsqu’il s’agit d’«apaisement de l’environnement politique national ». Surtout que dans le cas particulier de M. Blé GOUDÉ, la question est une question de droit qui redevient une question de justice.« , dira la présidente de Synergie pour le Dialogue et la Réconciliation.