Usa: Le bilan d’un premier mois »chaotique et houleux » de Donald Trump à la Maison-Blanche
20 Janvier 2017-20 Février 2017. Cela fait un mois jour pour jour que Donald Trump a été investi président des Etats Unis d’Amérique. Ce, après la passation de service entre le désormais ex président Barack Obama et lui. Aujourd’hui, le bilan est presque mitigé.
Donald Trump qui a mis ses différentes promesses de campagne en exécution, a fait face à une résistance farouche. Le premier revers essuyé par Trump est la suspension par la justice du décret anti-immigration. Ensuite, vient la démission de son conseiller à la Sécurité nationale, Michael Flynn.
Au niveau des médias, Trump a été la cible et sujet à polémique. Il s’est attiré la foudre de certains médias qu’il ne cesse de critiquer et de remettre en cause le professionnalisme.
«La Maison-Blanche fonctionne tellement sans accroc, sans heurt. Croyez-moi, j’ai hérité d’un grand bazar», déplore le président américain.
Mais, devant ce tableau « sombre », le président Trump reste sur ses deux pieds. Samedi dernier, devant des milliers de partisans rassemblés dans un hangar à l’aéroport de Melbourne, en Floride, il a, laissé entendre « que tout se passe pour le mieux depuis son investiture comme 45e président des États-Unis ». Alors que les premiers mois de Trump ont été des moments d’incompréhensions et de tiraillement avec certains des partenaires des USA.
Après cette série de déboires, Donald Trump fait face aux contraintes de la réalité alors qu’il assurait lors de sa campagne qu’il gouvernerait le pays comme il dirigeait ses entreprises. « Il se rend compte qu’être président c’est plus compliqué que d’être candidat », estime François Durpaire, un expert des questions sur les Etats-Unis. Si une majorité d’Américains est toujours en sa défaveur, une large proportion de Républicains le soutiennent.
Rappelons que le milliardaire américain qui a remporté l’élection présidentielle le 8 novembre dernier avec 306 des 538 grands électeurs -tout en perdant le vote populaire avec près de 3 millions de voix de retard sur sa concurrente Hillary Clinton- a tablé sur la présence de 800.000 à 900.000 de ses partisans pour le moment crucial devant le Capitole lors de la cérémonie d’investiture. Il avait aussi prévu une foule d’autres activités.
Yao Junior L