Pour Adama Barrow, la Gambie ne quittera pas la CPI comme décidé par Yahya Jammeh…Explications
Contrairement à la position Yahya Jammeh qui avait décidé que l’Etat Gambien quitterait la Cour pénale Internationale, son successeur Adama Barrow vient de prendre une position contraire.
Pour le nouveau président Gambien, il n’est pas question que la Gambie quitte la CPI. Comme Adama Barrow l’avait annoncé lors de sa victoire à la présidentielle, il l’a réaffirmé dans un récent entretien à Banjul avec Neven Mimica, un haut responsable de l’Union européenne. Cette annonce a d’ailleurs été relayée par plusieurs médias.
Il est donc clair que la décision de son prédécesseur ne sera plus appliquée. Il faut souligner que Yahya Jammeh avait décidé du départ de l’Etat Gambien de la CPI parce qu’il estimait que cette cour n’était pas impartiale, elle était juste destinée à punir les Africains. Mais Adama Barrow ne voit pas les choses de la même façon. Et il le démontre en militant plutôt pour le maintien de la Gambie à la CPI.
Pour l’heure, l’on se demande bien s’il est avantageux ou désavantageux pour la Gambie de quitter la CPI. Pour Yahya Jammeh, il fallait quitter cette cour, mais pour Barrow tel n’est pas le cas. Malgré qu’Adama Barrow n’a pas fourni des arguments pour justifier sa position, l’on pourrait se demander ce qui peut bien motiver ce dernier à adopter cette position, surtout quand voit combien de présidents africains y ont été traînés en comparaison avec les chefs d’Etat de l’Occident.
Tout récemment, la Gambie a ouvert une nouvelle page de son histoire. Avec le nouveau président Adama Barrow, le pays redécouvre une nouvelle ère qualifiée de »démocratie ».
L’actuel président a été élu en début décembre 2016, mais sa victoire a été rejetée par Yahya Jammeh. C’est grâce aux tractations diplomatiques et aux actions de la société civile que Yahya Jammeh, celui qui a régné sur le pays, durant 22 ans, a été contraint à quitter définitivement le pouvoir, pour aller trouver refuge en Guinée Equatoriale.
