Poupées sexuelles: les autorités zambiennes mettent les populations en garde
Les autorités zambiennes viennent de prendre position concernant cette nouvelle pratique sexuelle très en vogue avec des « Poupées sexuelles ». S’appuyant sur l’article 177 du code pénal « la police zambienne menace d’arrêter toute personne qui sera surprise en flagrant délit d’importation, de vente ou d’utilisation des poupées sexuelles » a expliqué Esther Katongo la porte-parole de la police.
La Zambie estime que ces poupées sexuelles contribuent à l’expansion de la débauche sexuelle et à la perversion des mœurs autant que l’homosexualité. Des poursuites engagées récemment contre deux personnes ayant vanté leur homosexualité sur les réseaux sociaux témoignent de la détermination des autorités zambiennes à éradiquer ces fléaux.
Toutefois, les opinions sont loin de faire l’unanimité. Pour les uns, l’achat et les pratiques sexuelles avec les poupées présentent encore un vide juridique. Aucune loi zambienne ne prévoit de dispositions relatives aux poupées sexuelles. Par contre d’autres Zambiens félicitent la mesure prise pour la conservation des valeurs africaines.
Mais les fabricants ont une « bonne raison » pour justifier l’invention des poupées sexuelles. Ils estiment que cela a pour but non seulement de lutter contre la prostitution mais aussi de contribuer à l’éradication des fléaux comme les viols, le proxénétisme ou le trafic sexuel. L’autre avantage évoqué est que les poupées sexuelles seraient une solution efficace au vide sexuel ressenti par des personnes vulnérables telles que les handicapés.
Ces poupées sexuelles seraient déjà en vente dans certaines parties du monde. Le prix moyen par unité serait de 2 000 dollars. De grandes entreprises comme Abyss Creations placent la barre plus haut : environ 10 000 dollars selon les « fonctions ou applications » ajoutées.
Les experts pensent que l’invention de ces robots sexuels devrait soulever des problèmes cruciaux auxquels l’humanité est tenue de réfléchir minutieusement.
