Le nouveau directeur général du port autonome de Dakar vient de parler. Interrogé sur la situation du port par notre rédaction, il a révélé « une situation financière difficile ». Aboubacar Sedikh Bèye a parlé de «tensions de trésorerie qui occasionnent des impayés ». Ce problème intervient au niveau des fournisseurs.
Ainsi, ce problème empêche les « possibilités d’investissement de structure surtout dans les outils de logistique portuaire ».
Le DG du port reste optimiste
Le statisticien assure à AfrikMag qu’il ne baisse pas pour autant les bras.
« Le rétablissement des équilibres financiers est un objectif fondamental pour cette année 2018. Il y va de la viabilité et de la crédibilité de notre entreprise. C’est pour cette raison que dans notre feuille de route 2018, nous avons choisi de le positionner comme priorité numéro deux après la décongestion du port. Trois leviers nous permettront d’y arriver : l’amélioration du taux de recouvrement de nos créances sur nos clients, la réduction des charges, et l’accroissement des recettes qui passe entre autres par la revalorisation des activités du domaine »
Ce problème, Aboubacar Sedikh Bèye veut le solutionner en faisant des recouvrements. En outre, il prévoit de réduire les charges des gros investissements, n’ayant pas d’utilité immédiate.
« S’agissant de l’accroissement des recettes, nous avons déjà démarré des séries de négociations avec nos clients pour revoir à la hausse certains tarifs du domaine. Pour l’essentiel, il faut savoir que le port met à la disposition de ses clients des terre-pleins à l’intérieur ou à l’extérieur de la barrière douanière pour des prix au mètre carré qui tournent autour de 2000 FCFA l’année, je dis bien l’année ! Malgré ces prix dérisoires, certains clients trainent encore des ardoises sur plusieurs années »