On estime que sept millions de personnes meurent prématurément chaque année de maladies liées à la pollution de l’air, a déclaré l’OMS, révélant que les pays à revenu faible et intermédiaire souffrent le plus, en raison de leur dépendance aux combustibles fossiles pour le développement économique .
Selon l’OMS, la pollution de l’air est aussi dangereuse que le tabagisme et une mauvaise alimentation.
L’OMS, dans son discours à ses 194 États membres lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York le mercredi 22 septembre, a exhorté les membres à réduire leurs émissions et à prendre des mesures contre le changement climatique, avant le sommet COP26 en novembre.
Selon l’OMS, la pire pollution – de minuscules particules qui peuvent être respirées dans les poumons – est si difficile à arrêter. Révélant que la pollution provient des gaz d’échappement des véhicules et du chauffage central au gaz, des peintures, des liquides de nettoyage et des solvants, des pneus de voiture usés sur la route ou des freins, l’OMS a publié de nouvelles directives, destinées à réduire de moitié le maximum recommandé pour l’exposition à de minuscules particules appelées PM2,5s.
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« Près de 80% des décès liés aux PM2,5 pourraient être évités dans le monde si les niveaux actuels de pollution de l’air étaient réduits à ceux proposés dans la directive mise à jour », affirme l’OMS. « L’amélioration de la qualité de l’air peut renforcer les efforts d’atténuation du changement climatique, tandis que la réduction des émissions améliorera à son tour la qualité de l’air », ajoute l’OMS.
La pollution de l’air est liée à des conditions telles que les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Chez les enfants, elle peut réduire la croissance pulmonaire et provoquer une aggravation de l’asthme.
