Gabon: la police disperse un rassemblement de l’opposition
Ils étaient environ 300 manifestants, partisans de l’opposant gabonais, Jean Ping. Alors qu’ils commençaient une marche vers l’aéroport, ils ont été dispersés par les forces de sécurité dans la capitale, Libreville, près du quartier général de l’opposant.
Le lundi 04 septembre, environ 300 manifestants de Jean Ping ont entamé une marche dans la capitale gabonaise avant d’être dispersés par la police. Le ministère de l’Intérieur n’était pas en mesure de préciser s’il y a eu des interpellations au cours de cette manifestation à laquelle Jean Ping était attendu.
Plus tôt dans la journée, les forces de sécurité avaient barré l’entrée du lieu initial de rassemblement, le collège de Ntchorere au centre-ville.
L’un des porte-paroles de la Coalition de Nouvelle République (CNR), Frédéric Massayala Maboumba a annoncé : « Initialement, nous devions aller jusqu’au Sénat lire une motion indiquant que le Gabon, comme le Kenya, aspire à un peu plus de démocratie ».
Le 18 août, Jean Ping avait appelé les Gabonais à “se lever comme un seul homme”. Neuf personnes ont été écrouées après avoir été interpellées en marge de manifestations non autorisées de soutien à l’opposant le 25 août.
Le même lundi, une interdiction de sortir du territoire pour Jean Ping et d’autres opposants a été émise par les autorités qui dénoncent ses appels au trouble à l’ordre public.
Ping conteste la réélection de son adversaire Ali Bongo Ondimba un an après l‘élection du 27 août 2016.