La polémique des fake news de Facebook relancée
Facebook vient encore de créer le buzz comme on le dit. Cette fois-ci, le réseau social a activé par erreur son dispositif de “safety check” – qui permet aux utilisateurs de rassurer leurs amis en cas de catastrophe naturelle ou d’attentat – en Thaïlande peu après la publication d’un article sur une explosion à Bangkok, mardi 27 décembre. Pourtant, aucune bombe n’avait explosé dans la capitale thaïlandaise. Il a fallu plus d’une heure à Facebook pour désactiver le safety check.
« Une confusion pour des balles et des pétards »
Bangkokinformer.com, le site qui a publié cette fausse information, est un portail qui se contente de reprendre des informations glanées par ailleurs sur le Web. Interrogé, Facebook nie s’être fait dupé par une “fake news”. Il affirme que son “safety check” s’est activé automatiquement après que “la communauté des utilisateurs et des sites tiers de confiance” ont fait circuler sur le réseau social des informations au sujet de “bombes” à Bangkok. En l’occurrence, il s’agirait d’un homme qui se tenait sur le toit d’une banque, non loin du bureau du Premier ministre, muni de balles de ping-pong chargées avec des pétards. Cet événement a aussi été relaté par plusieurs personnes.
« Un algorithme pas si irréprochable »
Cet incident refait monter à la surface les critiques dont le réseau social avait déjà été l’objet tout le long de 2016. En effet, il était reproché au réseau social d’avoir remis l’essentiel de ses activités éditoriales entre les mains, pas si expertes, de son algorithme maison. Ce dernier a joué un rôle central dans la propagation des fausses nouvelles en échouant à plusieurs reprises à déceler les informations trompeuses et en les propulsant tout en haut du fil d’actualité d’utilisateurs de Facebook.