Côte d’ivoire: Plusieurs scènes de violence, dont un mort à Bouaké…les raisons
Un «mort», des bureaux du conseil régional incendiés, impôts, préfectures tous saccagés, c’est le bilan provisoire des dégâts enregistrés lors des manifestations d’une frange de la population, vendredi 22 juillet, rapporte nos confrères de koaci.
A en croire notre source, cette manifestation était inscrite dans une perspective de la population d’exprimer son mécontentement suite à la hausse du prix de l’électricité. Mais pour certains observateurs, ce n’était qu’un prétexte pour une frange de la population afin de donner un sens à cette manifestation.
Lorsqu’on analyse plus en profondeur la tournure qu’a pris la manifestation dans la capitale du centre, l’on se rend compte que la protestation contre la CIE n’était qu’une raison toute trouvée par certains individus afin d’atteindre leur objectif jusque-là inavoué. Après les agences du fournisseur de l’électricité, les manifestants ont attaqué des édifices publics de la ville.
La direction régionale des impôts, la préfecture réhabilitée, la Sodeci, des bureaux du conseil régional incendiés et bien d’autres magasins de commerce n’ont pas été épargnés par les casseurs.
D’après les témoignages, certains manifestants convertis en pilleurs ont été identifiés comme des ex combattants de l’ex rébellion démobilisés, qui n’attendaient que cette occasion pour se faire entendre. Il faut noter que c’est depuis la semaine dernière que ces derniers annonçaient qu’ils envisageaient de manifester bruyamment pour le paiement de leurs primes.
Aux dernières nouvelles, le calme serait revenu à la rue du quartier commerce où ont lieu les pillages. Un manifestant aurait été tué par balle. De nombreux blessés ont été évacués au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Bouaké.