« A Davao, je le faisais personnellement, juste pour montrer aux gars (de la police) que si je peux le faire, pourquoi ne pourraient-ils pas le faire. J’allais dans Davao avec une moto et je patrouillais dans les rues, à la recherche de problèmes. Je cherchais vraiment l’affrontement pour pouvoir tuer ». Voilà l’aveu public du président philippin, Rodrigo Duterte.
Ce dernier dit avoir tué des trafiquants de drogues présumés à l’époque où il était maire de Davao, une ville du sud du pays. C’est devant des hommes d’affaires avec lesquels il évoquait sa campagne contre la drogue au qui a fait des milliers de morts depuis son entrée en fonction le 30 juin. Pour le président, il s’agit de montrer l’exemple à la police.
La campagne contre la drogue avait fait plus de 5.000 morts depuis son entrée en fonction.
« Après avoir parlé des meurtres commis par des policiers, M. Duterte a expliqué qu’il avait agi de manière similaire lorsqu’il était maire de Davao, ville qu’il a gouvernée pendant le plus clair des 20 dernières années », rapporte le site de Bbc. Duterte n’est pas un homme à reculer devant les défenseurs de droits de l’homme.
Agé de 71 ans, le président philipien a répliqué aux objections des défenseurs des droits de l’Homme et du président américain Barack Obama en assurant qu’ils ne l’intimideraient pas avec leurs critiques et qu’il n’allait pas s’arrêter là.
Yao Junior L