Société

Nigeria : un père brûle son fils de 13 ans et le laisse attaché à la fenêtre pendant 3 jours

Un père de cinq enfants, Austin Segun, après avoir brulé son fils avec un fer à repasser l’a attaché à la fenêtre pendant trois jours. Ce dernier aurait commis cet acte irresponsable parce qu’un pasteur de l’église lui aurait signifié que son fils était un sorcier.

La victime, Tobi Segun, qui venait de finir ses examens du certificat de fin d’études de l’école primaire a été sauvée par un groupe d’autodéfense qui a entendu ses pleurs vers 2 heures du matin.

L’un des membres du groupe qui a sauvé le jeune garçon, a déclaré à Vanguard que pendant leur patrouille, ils ont entendu l’enfant qui pleurait en disant qu’il veut mourir et qu’il ne peut plus supporter la torture. Le membre du groupe, qui a parlé sous anonymat a déclaré : « nous avons immédiatement alerté le président de la jeunesse de la communauté et d’autres personnes. Lorsque nous sommes arrivés au domicile de Tobi, nous l’avons vu attaché au protecteur de la fenêtre les mains ligotées ». « Bien que les parents n’étaient pas à la maison, le bailleur a appelé le père par téléphone tandis que le président de la jeunesse a alerté la police d’Ughelli ‘A’.

Confirmant l’incident à Vanguard, la belle-mère de la victime, Mme Edijala Favor Segun, a déclaré : « Ils nous ont dit à l’Église où nous allions pour des prières qu’il était un sorcier. Mon mari a dû utiliser un fer chaud pour brûler sa paume et ses pieds avant de l’attacher à la fenêtre. Ce jour-là, nous avons reçu un coup de fil de notre bailleur que nous devions rentrer à la maison. Quand nous sommes arrivés, il y avait une foule devant notre maison et ils ont commencé à frapper mon mari et moi. Après quelques minutes, la police est arrivée et a arrêté mon mari, et j’ai emmené Tobi à l’hôpital central d’Ughelli. Mon mari a été libéré sous caution, mais nous avons été expulsés de la communauté ».

Le jeune enfant qui venait de perdre sa maman a révélé qu’il avait du fuir la maison plusieurs fois parce qu’on le maltraitait.

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page