La Tanzanie fait des pas de géant vers l’exploration spatiale et prévoit de créer la toute première agence spatiale du pays au cours de l’exercice 2024/2025.
Cette évolution a été révélée par le ministre de l’Information, de la Communication et des Technologies de l’information, M. Nape Nnautye.
Le gouvernement envisage de mettre en œuvre des programmes spatiaux promouvant la technologie satellitaire, améliorant les communications et divers autres services, a rapporté THE CITIZEN .
Ce que le ministre a dit :
« Les autres services comprennent la défense et la sécurité, la recherche, la gestion des catastrophes et la prévision météorologique dans le pays », a-t-il déclaré à l’Assemblée nationale.
Le pays a fait progresser ses programmes spatiaux, notamment en garantissant une position orbitale de 16 W pour les satellites de diffusion et en acquérant de nouvelles fréquences pour améliorer la sécurité des communications aériennes et maritimes.
Le 19 mai 2023, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé que la Tanzanie envisageait de construire son satellite et que les négociations pour franchir cette étape scientifique avaient déjà commencé.
« Nous sommes bien préparés. Nous avons entamé des discussions et sommes assurés que la Tanzanie aura son satellite dans un avenir proche », a-t-elle déclaré. Si ce projet se concrétise, la Tanzanie rejoindra la liste des autres pays d’Afrique de l’Est, dont le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda.
Si ce plan se concrétise, la Tanzanie rejoindra la liste d’autres pays d’Afrique de l’Est, dont le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, qui font progresser la technologie spatiale.
Fin 2022, le continent avait lancé avec succès au moins 52 satellites, selon le cabinet de conseil Space Hubs Africa.
Le continent a même un projet ambitieux visant à plus que tripler le nombre de satellites envoyés sur l’orbite terrestre au cours des prochaines années.
Selon le rapport annuel de l’industrie spatiale africaine, 125 nouveaux satellites sont en cours de développement dans 23 pays africains d’ici 2025, alors que les activités sur le marché spatial du continent s’intensifient considérablement.