La légende de Manchester United, Paul Scholes, a déclaré que marquer des buts était le véritable problème du club cette saison.
Scholes a déclaré cela après la défaite 2-0 de Man United en Premier League contre West Ham ce samedi.
Deux buts de Jarrod Bowen et Mohammed Kudus ont permis aux Hammers de vaincre les Red Devils au stade de Londres.
« United a de vrais problèmes. Le fait de marquer des buts est un vrai problème. C’est quatre matchs sans but et sans vraiment créer. En deuxième mi-temps, je ne peux pas penser à un arrêt que le gardien a dû faire », a déclaré Scholes sur TNT Sports.
« Parfois, vous traversez des saisons où un ou deux de vos attaquants ont du mal à gagner en confiance et ne peuvent pas marquer de buts, mais c’est chacun d’entre eux. Vous parlez de McTominay avec six buts comme votre meilleur buteur ; c’est un milieu de terrain.
Il a ajouté : « Les attaquants doivent se lever, trouver un peu de confiance quelque part et apporter une certaine menace à l’équipe. Il n’y a aucune menace dans l’équipe. »
L’entraîneur néerlandais peut néanmoins compter sur le soutien de Paul Scholes, qui se range derrière le tacticien. Interrogé, il y a quelques jours sur TNT Sports, l’ancienne gloire mancunienne estime qu’il «essaie de faire ce qu’il faut, même si cela ne se traduit pas sur le terrain.»
«Je ne vois personne d’autre qui pourrait faire mieux. Je l’aime bien, il a besoin de temps pour faire ce qu’il a prévu, mais il doit avancer (…) Il doit assumer sa part de responsabilité, une équipe est toujours le reflet de son manager. La culture d’un club provient du terrain d’entraînement et le manager doit bien faire les choses. Partout. Je ne pense pas que le manager devrait être changé, il faut lui donner du temps (…) Nous avons vu des entraîneurs de haut niveau venir et partir d’ici, sans que rien ne change. C’est bien de rester avec lui. Nous n’avons certainement pas les joueurs pour rivaliser avec le haut du classement. Nous sommes loins de ce niveau. Même si ce groupe donne le meilleur de lui-même, il n’est tout simplement pas assez bon», regrette Paul Scholes. Il conclut : «les nouveaux propriétaires aiment faire venir de nouvelles personnes. Il sera soumis à une forte pression si les choses ne s’améliorent pas.»