Côte d’ivoire: pas d’avion pour transporter Guillaume Soro, le Roi du Maroc vole à son secours
Les faits se sont produits à Abidjan lundi dernier. Alors que l’actuel président de l’Assemblée nationale de Côte d’ivoire Guillaume Soro devait quitter la capitale économique ivoirienne pour se rendre à Casablanca au Maroc, aucun avion n’a été mis à sa disposition pour le transporter à cette destination.
Pour certains observateurs, cette attitude est considérée comme une très grosse humiliation envers Guillaume Soro. Car, l’on ne comprend pas comment un avion peut manquer pour transporter une aussi importante personnalité de la République. Pour les proches de Soro, il s’agit d’une maladresse de la part des responsables en charge de la gestion des avions privés de la république.
Face à cette situation considérée par certains comme »une honte nationale », le Roi du Maroc a dépêché un avion spécial aux environs de 19h, heure locale qui est allé prendre de toute urgence Guillaume Soro pour le conduire vers le Royaume Chérifien, où il devait se rendre dans le cadre d’un contrôle de santé.
Même si pour le moment les véritables causes n’ont pas été évoquées, il reste que cette affaire est une »forme d’avilissement dans laquelle on ne doit pas plonger une autorité ivoirienne. » martèle un citoyen ivoirien.
Pour l’heure, Guillaume Soro ne s’est pas encore exprimé. Ce que l’on a simplement constaté c’est qu’il était très en colère suite au manque d’avion pour le transporter vers le Maroc.
Quelques heures avant son départ, une source nous indiquait que les gendarmes avaient fait irruption sur le tarmac de l’aéroport pour contrôler le départ de l’ancien premier ministre.
Une situation survenue au moment où le président Alassane Ouattara est absent du pays. Ce qui a fait monter la tension auprès des proches de Guillaume Soro, surpris et en colère, c’est de voir leur mentor traité de la sorte dans une ambiance de suspicion à tout va. La colère de Guillaume a d’ailleurs conduit l’un de ses proches à faire savoir aux uns et aux autres que s’ils étaient là »c’était grâce au travail que les anciens rebelles avaient fait ».