Pape Bouba Diop était l’un des grands footballeurs africains qui est passé de vie à trépas le 29 novembre dernier à Paris. Il a été l’unique buteur de la rencontre France-Sénégal lors de la Coupe du Monde 2002.
L’ex-international sénégalais faisais partie de cette équipe du Sénégal qui comptait dans ses rangs des idoles comme El-Hadji Diouf, Khalilou Fadiga, Tony Sylva, Henri Camara etun certain Aliou Cissé, actuel entraîneur des Lions de la Téranga.
Le célèbre footballeur sénéglais qui a évolué à Lens et à New Castel s’est éteint à l’âge de 42 ans. Il a succombé à la maladie de Charcot. Sa veuve raconte au quotidien sportif Stades, la terrible épreuve qu’a traversée son mari “sans jamais se plaindre”.
« Il me disait ce dont il avait besoin sans râler. Quand on est allé à l’hôpital, le docteur nous a dit qu’il n’y a pas de traitement pour sa maladie. J’ai fait des recherches pour savoir le nom de la maladie, j’ai pleuré en disant ceci : « mais c’est horrible », raconte Marie Aude Diop.
La maladie dont souffrait le quart de finaliste de la Coupe du Monde 2002 était en effet cruelle. « Ça a commencé par la paralysie d’une main, ensuite d’une deuxième main. C’est une maladie dégénérative, elle avance tout doucement. Chaque mois, vous perdez quelque chose…Donc cela a commencé par le bras, les jambes, puis le niveau respiratoire. C’est une maladie très dure » a poursuivi la veuve du sénégalais.
Pour rappel, la maladie de Charcot a été classée maladie la plus cruelle de l’année 2019. C’est une maladie qui prive le malade de la capacité d’usage de chaque membre de son corps. « C’est-à-dire vous faites quelque chose, le mois d’après vous ne savez plus le faire ».
Pour Marie Aude Diop, nul doute que ces moments passés auprès de son mari ont été éprouvants. L’ex lion ne voulait même pas que sa famille soit au courant de son état de santé. Lui-même ne voulait rien savoir de ce dont il souffrait.
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